Soucieuse de mettre un terme à la hausse des prix alimentaires et de promouvoir l'auto-suffisance, l'Algérie a lancé une série de nouveaux projets visant à renforcer sa sécurité alimentaire – notamment des travaux d'irrigation, des exemptions de taxes pour les producteurs locaux et des mesures de soutien aux initiatives privées – avec un succès qui va croissant.
Le gouvernement cherche à limiter les importations et à développer la production locale pour réduire la dépendance du pays et sa vulnérabilité aux variations chaotiques des prix des denrées alimentaires. Pour mettre un frein aux importations, les autorités ont relevé les tarifs douaniers dans le budget 2010, notamment sur les importations de blé réalisées par des sociétés étrangères. A la fin de l'année 2010, le gouvernement a décidé de remettre en vigueur les droits de douane sur 36 produits agricoles et agroalimentaires qui avaient été supprimés dans le cadre de l'accord d'association signé par l'Algérie avec l'Union Européenne, même si certaines de ces taxes ont été suspendues temporairement à la suite d'émeutes liées aux prix alimentaires au début janvier.
Ces émeutes ont mis en évidence à quel point la conduite de telles politiques peut être délicate. Mais le président Abdelaziz Bouteflika s'emploie à trouver le juste équilibre entre la sécurité alimentaire et le maintien de prix abordables, et les importations ont, de fait, commencé à baisser. Selon les chiffres du Centre National Information et Statistique (CNIS) des douanes algériennes, les importations de blé ont atteint 5,23 millions de tonnes, en baisse de 8,5 % par rapport à 2009. Grâce au recul des prix, la baisse est encore plus impressionnante en valeur, puisque ces importations n'ont coûté que 1,25 milliard de dollars en 2010, contre 1,83 milliard en 2009. En janvier et février 2011, le pays a importé 1,85 millions de tonnes – pour l'essentiel auprès de son principal fournisseur, la France – afin de constituer des réserves pour l'année en cours.
Les importations totales de céréales ont reculé de 5,4 milliards de dollars en 2009 à 5,2 milliards en 2010, selon Rachid Benaissa, ministre de l'agriculture et du développement rural. Cela peut sembler un mauvais signe pour la situation alimentaire du pays, sachant que la récolte 2009-2010 de céréales de l'Algérie a chuté à 4,6 millions de tonnes en 2010 contre 6,2 millions l'année précédente à cause de la sécheresse, mais de nombreux projets sont en cours pour augmenter la production agricole domestique. Parmi les mesures mises en place, l'une consiste à développer les systèmes d'irrigation. Le gouvernement prévoit ainsi d'augmenter la surface irriguée, qui ne représente que 5 % des terres agricoles mais 40 % de la production, de 400.000 à 1 million d'hectares d'ici 2015.
C'est dans ce cadre que l'Office National de l'Irrigation et du Drainage (ONID) a annoncé fin février 2011 un projet d'irrigation d'envrion 9000 hectares dans la plaine d'El Esnam, à partir des barrages voisins de Tilesdit et de Tichi Hafta. Ce projet, qui doit démarrer au début de l'été 2011, va créer 8300 emplois et quadrupler la production agricole de cette zone, qui passera de 30.000 à 120.000 tonnes.
Le lait et les produits laitiers sont également concernés par ce programme. Leur production ne dépasse pas 1,3 milliard de litres aujourd'hui, alors que la consommation atteint 3,3 milliards de litres. Pour réduire ce déficit, le budget 2011 offre des exemptions d'impôts aux producteurs de lait. Les projets soutenus par le gouvernement visent aussi à améliorer la productivité et l'efficacité du secteur à travers des programmes de formation.
En février, l'Institut Technique des Élevages (ITELV) d'Algérie a signé un accord avec l'organisation française Bretagne International, qui soutient le développement international des sociétés basées en Bretagne, afin d'organiser des programmes de formation pour les éleveurs des provinces de Blida, Relizane et Souk Ahras. Ce projet vise aussi à encourager la coopération entre sociétés françaises et algériennes. M. Benaissa a indiqué à la presse en décembre que le pays avait importé 24.000 vaches en 2010, soit 60 % de plus qu'en 2009.
L'Algérie a importé environ 1 million de tonnes de sucre brut en 2010, pour un coût total de 495 millions de dollars, mais la production domestique de sucre devrait bientôt augmenter. La société algérienne La Belle France et le groupe français Cristal Union ont en effet annoncé l'ouverture d'une nouvelle raffinerie de sucre. Ce projet de 70 millions d'euros sera basé à Ouled Moussa, dans la province de Boumerdes. Cristal Union détiendra une participation de 35 % dans le projet, dont la capacité initiale sera de 350.000 tonnes par an. Ce chiffre doublera au bout de 4 ans, pour atteindre 700.000 tonnes, avec la création d'une deuxième unité de production. Ce site deviendra alors la cinquième plus grosse raffinerie du pays. Mais il sera encore loin du groupe algérien Cévital, qui détient autour de 80 % du marché.
Le gouvernement encourage aussi les efforts du secteur privé en vue d'augmenter la productivité du secteur agricole. En décembre 2010, M. Benaissa a accordé son soutien au lancement par le groupe algérien Benamor d'un réseau censé mettre en relation des producteurs de blé et des meuniers, afin d'améliorer la qualité du blé et des farines de production locale. Ce réseau a été construit à l'image de celui mis en place dans l'industrie de la tomate, qui a contribué, selon les chiffres de Benamor, à augmenter la productivité par hectare de 15 à 60 tonnes par an.
Si les initiatives du gouvernement portent leurs fruits, la progression de la production domestique devrait permettre de réduire la dépendance du pays aux importations, ce qui le protègerait des chocs extérieurs liés aux prix des denrées alimentaires, et lui permettrait d'accroître sa productivité agricole. C'est la condition pour assurer des étals bien remplis et des prix abordables.
Management, Communication & Translation
Tuesday, June 14, 2011
Algeria: Spending hike
Buoyed by rising oil and gas prices and keen to stave off socioeconomic discontent, the Algerian government has passed a law raising spending in the 2011 budget by 25%. The extra spending will raise concerns about the deficit and inflation, but signs of a bumper harvest that will reduce the need to import costly wheat from abroad and should help counteract such pressures.
The Algerian cabinet in early May approved a draft law – the supplementary finance law, (loi de finances complémentaire, LFC) – amending the government budget for 2011. The law includes measures to keep the price of basic goods affordable, pay for additional civil servants and salary increases for government worker, stimulate economic activity in priority areas of the country and among small and medium-sized enterprises (SMEs), reduce unemployment through training programmes and improve the country’s infrastructure and housing provision.
The government frequently amends its budget mid-year to reflect changes in the price of hydrocarbons, which account for the bulk of government income, though this year’s changes came earlier than usual, possibly spurred in part by recent socioeconomic discontent and protest. In line with rises in oil prices early in the year, the LFC increases government expenditure by around 25%, from AD6.6trn (€64bn) to AD8.3trn (€80.5bn). The hike will see government spending rise to a total of 70% of GDP.
The state plans to use a large proportion of the additional funds to enhance subsidies for basic items, such as cooking oil, sugar and wheat, to support the purchasing power of Algerians. Under the LFC subsidies for such goods will increase by 170% on 2010 levels, taking them to AD271bn (€2.6bn). The law also extends exemptions from import duties and value-added tax for cooking oil and sugar in order to make prices more palatable to consumers, following protests over the cost of such goods in January.
The extra funds will also cover pay rises for government workers and help meet the costs of plans to recruit an extra 60,000 civil servants this year. The law will also provide AD139bn (€1.3bn) for youth training initiatives to reduce unemployment, and increase funding for housing projects by AD897bn (€8.7bn), with government plans to build an additional 400,000 housing units.
The budget also includes various fiscal measures to support the growth of SMEs, particularly those in priority areas of the country that the government regards as under-developed. Among measures these are steps to reduce social security payments for businesses operating in the southern and high plateau areas of the country. Small companies qualifying as “micro-enterprises” and enterprises created to bring informal economic activities into the formal, taxed economy will also receive significant incentives, including a tax exemption for their first two years of operation and further tax breaks of 70%, 50% and 25%, respectively, in the subsequent three years of operation.
The increase in spending combined with reductions in government income through various tax breaks will raise the nominal fiscal deficit accounted for in the budget to 33.9%, which on first sight suggests unsustainable spending levels. However, in reality the deficit will only be a tiny fraction of this figure, as the budget calculations are based on an average oil price of $37 a barrel, around half of levels seen in 2011 so far. The government will also be able to draw from the country’s oil stabilisation fund to cover the deficit. Set up to help balance the budget in the face of volatile oil prices, the fund may be drawn on as long as it maintains a minimum balance of AD740bn (€7.15bn). As of early May the fund stood at AD4trn (€38.6bn), leaving the government significant room to manoeuvre.
A less illusory potential risk involved in pumping such a large amount of money into the economy through salary increases and other spending programmes is inflation, which has hovered around 3.7% in recent months. Adding to such pressures are rising international wheat prices, which have almost doubled over the past year and saw large increases in mid-May.
Algerian per capita wheat consumption stands at around 210 kg, more than 2.5 times that of the US and almost double that in EU countries, making Algeria the world’s seventh-largest importer of wheat. After several worrying weeks, rains towards the end of April saw the government lift drought warnings and should boost local grain production, reducing reliance on expensive imports. Furthermore, additional spending on subsidies to keep prices down, while waiving taxes on key goods should also help to counteract inflationary pressures. The budget envisions an inflation rate of 4% for 2011 as a whole.
The Algerian cabinet in early May approved a draft law – the supplementary finance law, (loi de finances complémentaire, LFC) – amending the government budget for 2011. The law includes measures to keep the price of basic goods affordable, pay for additional civil servants and salary increases for government worker, stimulate economic activity in priority areas of the country and among small and medium-sized enterprises (SMEs), reduce unemployment through training programmes and improve the country’s infrastructure and housing provision.
The government frequently amends its budget mid-year to reflect changes in the price of hydrocarbons, which account for the bulk of government income, though this year’s changes came earlier than usual, possibly spurred in part by recent socioeconomic discontent and protest. In line with rises in oil prices early in the year, the LFC increases government expenditure by around 25%, from AD6.6trn (€64bn) to AD8.3trn (€80.5bn). The hike will see government spending rise to a total of 70% of GDP.
The state plans to use a large proportion of the additional funds to enhance subsidies for basic items, such as cooking oil, sugar and wheat, to support the purchasing power of Algerians. Under the LFC subsidies for such goods will increase by 170% on 2010 levels, taking them to AD271bn (€2.6bn). The law also extends exemptions from import duties and value-added tax for cooking oil and sugar in order to make prices more palatable to consumers, following protests over the cost of such goods in January.
The extra funds will also cover pay rises for government workers and help meet the costs of plans to recruit an extra 60,000 civil servants this year. The law will also provide AD139bn (€1.3bn) for youth training initiatives to reduce unemployment, and increase funding for housing projects by AD897bn (€8.7bn), with government plans to build an additional 400,000 housing units.
The budget also includes various fiscal measures to support the growth of SMEs, particularly those in priority areas of the country that the government regards as under-developed. Among measures these are steps to reduce social security payments for businesses operating in the southern and high plateau areas of the country. Small companies qualifying as “micro-enterprises” and enterprises created to bring informal economic activities into the formal, taxed economy will also receive significant incentives, including a tax exemption for their first two years of operation and further tax breaks of 70%, 50% and 25%, respectively, in the subsequent three years of operation.
The increase in spending combined with reductions in government income through various tax breaks will raise the nominal fiscal deficit accounted for in the budget to 33.9%, which on first sight suggests unsustainable spending levels. However, in reality the deficit will only be a tiny fraction of this figure, as the budget calculations are based on an average oil price of $37 a barrel, around half of levels seen in 2011 so far. The government will also be able to draw from the country’s oil stabilisation fund to cover the deficit. Set up to help balance the budget in the face of volatile oil prices, the fund may be drawn on as long as it maintains a minimum balance of AD740bn (€7.15bn). As of early May the fund stood at AD4trn (€38.6bn), leaving the government significant room to manoeuvre.
A less illusory potential risk involved in pumping such a large amount of money into the economy through salary increases and other spending programmes is inflation, which has hovered around 3.7% in recent months. Adding to such pressures are rising international wheat prices, which have almost doubled over the past year and saw large increases in mid-May.
Algerian per capita wheat consumption stands at around 210 kg, more than 2.5 times that of the US and almost double that in EU countries, making Algeria the world’s seventh-largest importer of wheat. After several worrying weeks, rains towards the end of April saw the government lift drought warnings and should boost local grain production, reducing reliance on expensive imports. Furthermore, additional spending on subsidies to keep prices down, while waiving taxes on key goods should also help to counteract inflationary pressures. The budget envisions an inflation rate of 4% for 2011 as a whole.
Algérie : Hausse des dépenses
Fort de la hausse des cours du pétrole et du gaz, et soucieux d’apaiser le mécontentement de la population face à la situation socioéconomique du pays, le gouvernement algérien a adopté une loi prévoyant une augmentation des dépenses de 25 % dans le budget 2011. Ces dépenses supplémentaires seront préoccupantes en termes d’inflation et de déficit budgétaire, néanmoins, une récolte exceptionnelle s’annonce, ce qui devrait permettre de réduire de coûteuses importations de blé, et de contribuer ainsi à soulager la pression qui pèse sur l’Algérie.
Début mai, le cabinet algérien a approuvé le projet de loi de finances complémentaire (LFC), qui prévoit de modifier le budget de l’Etat pour l’année 2011. Cette loi comprend différentes mesures visant à maintenir le prix des produits de base à un niveau abordable, à embaucher davantage de fonctionnaires et à augmenter les salaires de ces derniers, à stimuler l’activité économique dans les régions prioritaires du pays et dans le secteur des petites et moyennes entreprises (PME), à réduire le chômage grâce à des programmes de formation et à améliorer les infrastructures du pays et l’octroi de logements.
Le gouvernement modifie fréquemment son budget en milieu d’année pour refléter l’évolution du prix des hydrocarbures, qui représentent la majeure partie des recettes publiques ; cette année, toutefois, le budget a été modifié plus tôt qu’à l’accoutumée, sans doute en raison des manifestations et du mécontentement exprimé dernièrement par la population face à la situation socioéconomique du pays. La LFC prévoit d’augmenter les dépenses publiques d’environ 25%, portant ces dernières de 6.6 trillions de dinars (64 milliards d’euros) à 8.3 trillions de dinars (80.5 milliards d’euros) ; une augmentation calquée sur la hausse du cours du pétrole, observée au début de l’année. A la suite de cette augmentation, les dépenses publiques représenteront au total 70% du PIB. L’Etat prévoit de consacrer une bonne partie de ces fonds supplémentaires à l’augmentation des subventions sur les produits de base, tels que l’huile de cuisine, le sucre et le blé, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des Algériens. En vertu de la LFC, les subventions sur ce type de produits seront portées à 271 milliards de dinars (2.6 milliards d’euros), soit une augmentation de 170% par rapport à 2010. La loi prévoit également des exemptions de taxes sur les importations et la TVA pour l’huile de cuisine et le sucre, afin que les prix de ces denrées soient plus abordables pour les consommateurs ; ces derniers avaient en effet manifesté en janvier pour protester contre le coût de ces produits.
Les fonds supplémentaires permettront également de financer l’augmentation de salaires accordée aux fonctionnaires et de couvrir les coûts occasionnés par le recrutement de 60 000 fonctionnaires supplémentaires, cette année. La loi prévoit également de consacrer 139 milliards de dinars (1.3 milliard d’euros) au financement de programmes de formation en faveur des jeunes, afin de lutter contre le chômage ; et d’augmenter de 897 milliards de dinars (8.7 milliards d’euros) les financements accordés aux projets de logement, l’Etat projetant de construire 400 000 logements supplémentaires.
Le budget comprend également diverses mesures fiscales destinées à soutenir la croissance des PME, en particulier dans des régions prioritaires du pays que le gouvernement juge sous-développées. Ces mesures visent entre autres à réduire les cotisations de sécurité sociale des entreprises opérant dans le sud du pays et dans les hauts plateaux. Les entreprises appartenant à la catégorie des « micro-entreprises », et les entreprises créées en vue de régulariser le travail au noir bénéficieront également de mesures incitatives importantes, notamment d’une exemption de taxes pendant leurs deux premières années d’exercice et d’allègements fiscaux supplémentaires de 70%, 50% et 25%, respectivement, au cours des trois années d’exercice suivantes.
Cette hausse des dépenses, conjuguée à une réduction des recettes publiques due à divers allègements fiscaux, portera le déficit fiscal nominal annoncé dans le budget à 33.9%, ce qui à première vue laisse à penser que les dépenses prévues ne seront pas viables. En réalité, toutefois, le déficit sera bien moins élevé, car les estimations budgétaires sont effectuées sur la base d’un prix moyen du pétrole établi à 37 dollars le baril, soit environ la moitié du cours constaté jusqu’ici en 2011. Le gouvernement pourra également puiser dans le fonds national de stabilisation du pétrole pour combler le déficit. Ce fonds a été créé pour permettre d’équilibrer le budget face au cours instable du pétrole ; l’Etat peut y avoir recours tant que le solde de ce fonds est maintenu à un minimum de 740 milliards de dinars (7.15 milliards d’euros). Début mai, le fonds atteignait 4 trillions de dinars (38.6 milliards d’euros), ce qui laisse une marge de manœuvre suffisante au gouvernement.
L’injection d’une telle somme dans l’économie par le biais d’augmentation de salaires et d’autres programmes de dépenses comporte en revanche un risque potentiel moins illusoire : l’inflation, qui oscillait ces derniers mois autour de 3.7%. A cela s’ajoutent les prix de plus en plus élevés du blé sur le marché international, qui ont quasi doublé cette dernière année et ont sensiblement augmenté à la mi-mai.
En Algérie, septième importateur mondial de blé, la consommation de blé par habitant s’élève à environ 210 kg ; elle est 2.5 fois plus élevée qu’aux Etats-Unis et près de deux fois plus importante que dans les pays de l’Union européenne (UE). Après plusieurs semaines d’inquiétude, les pluies tombées vers la fin avril ont permis au gouvernement de lever les alertes à la sécheresse et devraient stimuler la production céréalière locale, et réduire ainsi une dépendance coûteuse aux importations. En outre, les dépenses supplémentaires consacrées aux subventions en vue de maintenir des prix abordables, et les exemptions de taxes sur les produits essentiels devraient également permettre de juguler les pressions inflationnistes. Le budget prévoit un taux d’inflation de 4% pour l’ensemble de l’année 2011.
Début mai, le cabinet algérien a approuvé le projet de loi de finances complémentaire (LFC), qui prévoit de modifier le budget de l’Etat pour l’année 2011. Cette loi comprend différentes mesures visant à maintenir le prix des produits de base à un niveau abordable, à embaucher davantage de fonctionnaires et à augmenter les salaires de ces derniers, à stimuler l’activité économique dans les régions prioritaires du pays et dans le secteur des petites et moyennes entreprises (PME), à réduire le chômage grâce à des programmes de formation et à améliorer les infrastructures du pays et l’octroi de logements.
Le gouvernement modifie fréquemment son budget en milieu d’année pour refléter l’évolution du prix des hydrocarbures, qui représentent la majeure partie des recettes publiques ; cette année, toutefois, le budget a été modifié plus tôt qu’à l’accoutumée, sans doute en raison des manifestations et du mécontentement exprimé dernièrement par la population face à la situation socioéconomique du pays. La LFC prévoit d’augmenter les dépenses publiques d’environ 25%, portant ces dernières de 6.6 trillions de dinars (64 milliards d’euros) à 8.3 trillions de dinars (80.5 milliards d’euros) ; une augmentation calquée sur la hausse du cours du pétrole, observée au début de l’année. A la suite de cette augmentation, les dépenses publiques représenteront au total 70% du PIB. L’Etat prévoit de consacrer une bonne partie de ces fonds supplémentaires à l’augmentation des subventions sur les produits de base, tels que l’huile de cuisine, le sucre et le blé, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des Algériens. En vertu de la LFC, les subventions sur ce type de produits seront portées à 271 milliards de dinars (2.6 milliards d’euros), soit une augmentation de 170% par rapport à 2010. La loi prévoit également des exemptions de taxes sur les importations et la TVA pour l’huile de cuisine et le sucre, afin que les prix de ces denrées soient plus abordables pour les consommateurs ; ces derniers avaient en effet manifesté en janvier pour protester contre le coût de ces produits.
Les fonds supplémentaires permettront également de financer l’augmentation de salaires accordée aux fonctionnaires et de couvrir les coûts occasionnés par le recrutement de 60 000 fonctionnaires supplémentaires, cette année. La loi prévoit également de consacrer 139 milliards de dinars (1.3 milliard d’euros) au financement de programmes de formation en faveur des jeunes, afin de lutter contre le chômage ; et d’augmenter de 897 milliards de dinars (8.7 milliards d’euros) les financements accordés aux projets de logement, l’Etat projetant de construire 400 000 logements supplémentaires.
Le budget comprend également diverses mesures fiscales destinées à soutenir la croissance des PME, en particulier dans des régions prioritaires du pays que le gouvernement juge sous-développées. Ces mesures visent entre autres à réduire les cotisations de sécurité sociale des entreprises opérant dans le sud du pays et dans les hauts plateaux. Les entreprises appartenant à la catégorie des « micro-entreprises », et les entreprises créées en vue de régulariser le travail au noir bénéficieront également de mesures incitatives importantes, notamment d’une exemption de taxes pendant leurs deux premières années d’exercice et d’allègements fiscaux supplémentaires de 70%, 50% et 25%, respectivement, au cours des trois années d’exercice suivantes.
Cette hausse des dépenses, conjuguée à une réduction des recettes publiques due à divers allègements fiscaux, portera le déficit fiscal nominal annoncé dans le budget à 33.9%, ce qui à première vue laisse à penser que les dépenses prévues ne seront pas viables. En réalité, toutefois, le déficit sera bien moins élevé, car les estimations budgétaires sont effectuées sur la base d’un prix moyen du pétrole établi à 37 dollars le baril, soit environ la moitié du cours constaté jusqu’ici en 2011. Le gouvernement pourra également puiser dans le fonds national de stabilisation du pétrole pour combler le déficit. Ce fonds a été créé pour permettre d’équilibrer le budget face au cours instable du pétrole ; l’Etat peut y avoir recours tant que le solde de ce fonds est maintenu à un minimum de 740 milliards de dinars (7.15 milliards d’euros). Début mai, le fonds atteignait 4 trillions de dinars (38.6 milliards d’euros), ce qui laisse une marge de manœuvre suffisante au gouvernement.
L’injection d’une telle somme dans l’économie par le biais d’augmentation de salaires et d’autres programmes de dépenses comporte en revanche un risque potentiel moins illusoire : l’inflation, qui oscillait ces derniers mois autour de 3.7%. A cela s’ajoutent les prix de plus en plus élevés du blé sur le marché international, qui ont quasi doublé cette dernière année et ont sensiblement augmenté à la mi-mai.
En Algérie, septième importateur mondial de blé, la consommation de blé par habitant s’élève à environ 210 kg ; elle est 2.5 fois plus élevée qu’aux Etats-Unis et près de deux fois plus importante que dans les pays de l’Union européenne (UE). Après plusieurs semaines d’inquiétude, les pluies tombées vers la fin avril ont permis au gouvernement de lever les alertes à la sécheresse et devraient stimuler la production céréalière locale, et réduire ainsi une dépendance coûteuse aux importations. En outre, les dépenses supplémentaires consacrées aux subventions en vue de maintenir des prix abordables, et les exemptions de taxes sur les produits essentiels devraient également permettre de juguler les pressions inflationnistes. Le budget prévoit un taux d’inflation de 4% pour l’ensemble de l’année 2011.
Algeria: Increasing internet use
Algeria: Increasing internet use
Algeria’s broadband capacity is set to nearly double this year, which, along with ambitious plans to roll out new last-mile connections, increase access to e-services and expand mobile internet connectivity, should prompt an increase in internet use and subscriptions.
According to the latest figures from the UN’s International Telecommunications Union, there were 4.1m internet users in Algeria in 2009, a penetration rate of 12%. Numbers are rapidly increasing: ASDL subscriptions grew to 830,000 at the end of February 2011, bringing the penetration rate to 10%, the Post and Telecommunications Regulatory Authority reported in March. This represents growth of more than 18% on 2009 levels, when subscriptions stood at 700,000, a figure more than double the 300,000 in 2008.
Plans to increase broadband capacity are already in the works at the country’s largest telecoms provider. The director-general of the state-run telecoms and internet provider Algérie Télécom, M’hamed Debouz, announced in March several new projects to extend broadband capacity, including an increase in the number of installed high-speed internet lines from 1.8m to 6m by 2014 and a roll out of 500,000 multi-service access node lines this year alone.
Debouz also said that total national internet capacity will more than double from the current 45.9 gigabytes per second (GBps) to 100 GBps at the end of 2011, when a 500-km underwater cable linking Oran to Valencia in Spain that the firm is laying with a Spanish partner is due to be completed. This will represent a 400% increase on capacity in 2009, when it stood at 20 GBps.
Following such upgrades, the company has plans to offer new broadband packages with speeds of up to eight megabytes per second (MBps) to domestic customers and 20 MBps to businesses, Debouz added. To support such targets, the company is rolling out new fibre optic cables. In February it announced plans to install 228 km of such cable in Tebessa in eastern Algeria, almost doubling the length of fibre optic cable in the province to 446 km.
One way in which Algérie Télécom has recently been encouraging ASDL uptake is through its “Sehelli” promotion, an amnesty programme for customers whose fixed-line connections have lapsed due to non-payment by making it easier for them to reactivate the lines and offering them an ASDL connection and a wireless router in return for the first repayment. The programme enabled the company to recoup approximately AD400m (€3.9m) in unpaid bills over the course of four months to March this year.
The advent of 3G mobile services in Algeria should also give a large boost to internet availability and use, in particular for mobile phone penetration rates, which are vastly higher than fixed-line installation rates. Joseph Ged, the CEO of Wataniya Telecom Algérie (WTA) said in March that the company hoped to apply for a 3G licence in the course of the coming year. There are currently no 3G operators in the country, with several proposed launches of the service having been delayed in the past. WTA operates the country’s Nedjma mobile phone service, the second-largest network in terms of subscribers, with a claimed market share of 30%.
Ged said the company intends to spend some €105m on its mobile network in 2011 and that it was willing to make major investments to establish a 3G network. Ned also announced plans to float Wataniya on the stock market, which would raise funds for such investments.
However, events may overtake WTA’s plans. Cherif Ben Mehrez, a spokesperson for the Ministry of Post, Information Technology and Telecommunications’ e-Algeria project, speaking later in March, said the government planned to skip rolling out 3G services altogether and move straight to the launch of a 4G network instead. According to Mehrez, a 4G service could be launched by the end of 2011, though this seems optimistic given the issues that have delayed the launch of 3G services in Algeria and the fact that the technology has yet to be rolled out on a large commercial scale elsewhere in the world.
One factor that has slowed the uptake of internet services in Algeria has been a lack of content, particularly in the domain of e-services. The relatively minimalist online profiles of most Algerian firms is an indicator of the under-developed nature of internet usage in the country, and finding Algerian internet sites that accept electronic payment is difficult, limiting opportunities for online transactions. However, according to Abderahmane Benkhalfa of the of the Association of Banks and Financial Establishments, speaking to local newspaper Tout Sur l’Algerie in April, the government is working with banks to make electronic payment systems widely available in the country by 2013. This step, coupled with mobile internet services and the future rollout of next generation networks, should see Algeria’s internet use rise rapidly in the next few years.
Algeria’s broadband capacity is set to nearly double this year, which, along with ambitious plans to roll out new last-mile connections, increase access to e-services and expand mobile internet connectivity, should prompt an increase in internet use and subscriptions.
According to the latest figures from the UN’s International Telecommunications Union, there were 4.1m internet users in Algeria in 2009, a penetration rate of 12%. Numbers are rapidly increasing: ASDL subscriptions grew to 830,000 at the end of February 2011, bringing the penetration rate to 10%, the Post and Telecommunications Regulatory Authority reported in March. This represents growth of more than 18% on 2009 levels, when subscriptions stood at 700,000, a figure more than double the 300,000 in 2008.
Plans to increase broadband capacity are already in the works at the country’s largest telecoms provider. The director-general of the state-run telecoms and internet provider Algérie Télécom, M’hamed Debouz, announced in March several new projects to extend broadband capacity, including an increase in the number of installed high-speed internet lines from 1.8m to 6m by 2014 and a roll out of 500,000 multi-service access node lines this year alone.
Debouz also said that total national internet capacity will more than double from the current 45.9 gigabytes per second (GBps) to 100 GBps at the end of 2011, when a 500-km underwater cable linking Oran to Valencia in Spain that the firm is laying with a Spanish partner is due to be completed. This will represent a 400% increase on capacity in 2009, when it stood at 20 GBps.
Following such upgrades, the company has plans to offer new broadband packages with speeds of up to eight megabytes per second (MBps) to domestic customers and 20 MBps to businesses, Debouz added. To support such targets, the company is rolling out new fibre optic cables. In February it announced plans to install 228 km of such cable in Tebessa in eastern Algeria, almost doubling the length of fibre optic cable in the province to 446 km.
One way in which Algérie Télécom has recently been encouraging ASDL uptake is through its “Sehelli” promotion, an amnesty programme for customers whose fixed-line connections have lapsed due to non-payment by making it easier for them to reactivate the lines and offering them an ASDL connection and a wireless router in return for the first repayment. The programme enabled the company to recoup approximately AD400m (€3.9m) in unpaid bills over the course of four months to March this year.
The advent of 3G mobile services in Algeria should also give a large boost to internet availability and use, in particular for mobile phone penetration rates, which are vastly higher than fixed-line installation rates. Joseph Ged, the CEO of Wataniya Telecom Algérie (WTA) said in March that the company hoped to apply for a 3G licence in the course of the coming year. There are currently no 3G operators in the country, with several proposed launches of the service having been delayed in the past. WTA operates the country’s Nedjma mobile phone service, the second-largest network in terms of subscribers, with a claimed market share of 30%.
Ged said the company intends to spend some €105m on its mobile network in 2011 and that it was willing to make major investments to establish a 3G network. Ned also announced plans to float Wataniya on the stock market, which would raise funds for such investments.
However, events may overtake WTA’s plans. Cherif Ben Mehrez, a spokesperson for the Ministry of Post, Information Technology and Telecommunications’ e-Algeria project, speaking later in March, said the government planned to skip rolling out 3G services altogether and move straight to the launch of a 4G network instead. According to Mehrez, a 4G service could be launched by the end of 2011, though this seems optimistic given the issues that have delayed the launch of 3G services in Algeria and the fact that the technology has yet to be rolled out on a large commercial scale elsewhere in the world.
One factor that has slowed the uptake of internet services in Algeria has been a lack of content, particularly in the domain of e-services. The relatively minimalist online profiles of most Algerian firms is an indicator of the under-developed nature of internet usage in the country, and finding Algerian internet sites that accept electronic payment is difficult, limiting opportunities for online transactions. However, according to Abderahmane Benkhalfa of the of the Association of Banks and Financial Establishments, speaking to local newspaper Tout Sur l’Algerie in April, the government is working with banks to make electronic payment systems widely available in the country by 2013. This step, coupled with mobile internet services and the future rollout of next generation networks, should see Algeria’s internet use rise rapidly in the next few years.
Tuesday, March 30, 2010
The United States and Pakistan commit to a long-term strategic partnership
The United States and Pakistan commit to a long-term strategic partnership
"This is a meeting between equals," said U.S. military officials. In recent years, misperceptions and mistrust have grown between the United States and Pakistan. On March 24, 2010, the two countries held their first Strategic Dialogue at the Ministerial level Washington, D.C., that is to say at the highest level of civilian democratic leadership. U.S. Secretary of State Hillary Rodham Clinton and Pakistani Foreign Minister Makhdoom Shah Mahmood Qureshi co-chaired the talks.
Topics for discussion included economic development, water and energy, education, communications and public diplomacy, agriculture, and security. Also were participating Defense Minister Ahmed Mukhtar, the adviser to the prime minister on social issues, Wazir Ali; the adviser to the prime minister on agriculture and water, Majid Ullah; the chief of staff of the army, Gen. Ashfaq Kayani, and many others. Among the American delegation, Agriculture Secretary Tom Vilsack, Deputy Secretary of State Jack Lew, Deputy Treasury Secretary Neal Wolin, National Security Council Senior Director David Lipton, the administrator of the U.S. Agency for International Development Rajiv Shah, and others participated.
U.S. President Obama has repeatedly stressed the breadth and depth of the U.S.-Pakistan relationship. Extremist groups still threaten both Pakistan’s security and stability in the larger region and American national security as well. "We’ve been working this past year to qualitatively change the nature of our relationship between the United States and Pakistan," Clinton told in an interview with Dunya TV.
"This is a meeting between equals," said U.S. military officials. In recent years, misperceptions and mistrust have grown between the United States and Pakistan. On March 24, 2010, the two countries held their first Strategic Dialogue at the Ministerial level Washington, D.C., that is to say at the highest level of civilian democratic leadership. U.S. Secretary of State Hillary Rodham Clinton and Pakistani Foreign Minister Makhdoom Shah Mahmood Qureshi co-chaired the talks.
Topics for discussion included economic development, water and energy, education, communications and public diplomacy, agriculture, and security. Also were participating Defense Minister Ahmed Mukhtar, the adviser to the prime minister on social issues, Wazir Ali; the adviser to the prime minister on agriculture and water, Majid Ullah; the chief of staff of the army, Gen. Ashfaq Kayani, and many others. Among the American delegation, Agriculture Secretary Tom Vilsack, Deputy Secretary of State Jack Lew, Deputy Treasury Secretary Neal Wolin, National Security Council Senior Director David Lipton, the administrator of the U.S. Agency for International Development Rajiv Shah, and others participated.
U.S. President Obama has repeatedly stressed the breadth and depth of the U.S.-Pakistan relationship. Extremist groups still threaten both Pakistan’s security and stability in the larger region and American national security as well. "We’ve been working this past year to qualitatively change the nature of our relationship between the United States and Pakistan," Clinton told in an interview with Dunya TV.
Algeria: LNG16
30 March 2010
We are pleased to announce our media partnership with the International Conference and Exhibition on Liquefied Natural Gas (LNG16), which is to be held on 18-21 April, 2010, in Oran, Algeria. In this respect, we have the pleasure of sending you a letter from the conference team.
Dear subscribers
Only 30 days to the opening of the 16th International Conference & Exhibition on Liquefied Natural Gas. This is your last chance to register for the largest global event dedicated to the LNG industry. Join Ministers, CEOs, high-level industry representatives, key policy and decision makers for this four-day event, which takes place only once every three years.
The topical conference programme covering all aspects of LNG has attracted over 150 speakers, including four eminent keynote speakers:
Mr. Guether Oettinger, EU Commisioner for Energy
Mr. San H. Odein Ajumogobia, Minister of State for Petroleum Resources of Nigeria
Mr. Hamad Rashid Al Mohannadi, Managing Director and CEO of RasGas Company Limited, Qatar
Mr. Kurt Bligaard Pedersen, CEO of Energy Markets in DONG Energy, Denmark
The sold-out exhibition (one of the largest in LNG conference history) where the world’s leading companies from over 32 countries will display their new developments and technologies will be held alongside the conference giving attendees the opportunity for business development and networking.
The four-day event will also feature a social programme, including a glamorous opening gala dinner highlighting Algeria's rich culture with sumptuous dishes and traditional entertainment and a farewell dinner celebrating the highly anticipated LNG17 in Houston, Texas, in 2013.
Delegates will also have the opportunity to attend the city tours visiting the historical sites of Oran and a technical tour to Arzew.
Register online today
or call one of our sales representatives on:
+44 (0)207 596 5054 or +213 (0)21 600 060
We are pleased to announce our media partnership with the International Conference and Exhibition on Liquefied Natural Gas (LNG16), which is to be held on 18-21 April, 2010, in Oran, Algeria. In this respect, we have the pleasure of sending you a letter from the conference team.
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Only 30 days to the opening of the 16th International Conference & Exhibition on Liquefied Natural Gas. This is your last chance to register for the largest global event dedicated to the LNG industry. Join Ministers, CEOs, high-level industry representatives, key policy and decision makers for this four-day event, which takes place only once every three years.
The topical conference programme covering all aspects of LNG has attracted over 150 speakers, including four eminent keynote speakers:
Mr. Guether Oettinger, EU Commisioner for Energy
Mr. San H. Odein Ajumogobia, Minister of State for Petroleum Resources of Nigeria
Mr. Hamad Rashid Al Mohannadi, Managing Director and CEO of RasGas Company Limited, Qatar
Mr. Kurt Bligaard Pedersen, CEO of Energy Markets in DONG Energy, Denmark
The sold-out exhibition (one of the largest in LNG conference history) where the world’s leading companies from over 32 countries will display their new developments and technologies will be held alongside the conference giving attendees the opportunity for business development and networking.
The four-day event will also feature a social programme, including a glamorous opening gala dinner highlighting Algeria's rich culture with sumptuous dishes and traditional entertainment and a farewell dinner celebrating the highly anticipated LNG17 in Houston, Texas, in 2013.
Delegates will also have the opportunity to attend the city tours visiting the historical sites of Oran and a technical tour to Arzew.
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